Equipe de France féminine

Bleues - La FRANCE remporte le combat

Sur un coup de génie d'Eugénie Le Sommer, les Tricolores menaient au score. Kadidiatou Diani pour sa première en Bleue a doublé la mise avant un but concédé dans les arrêts de jeu. Mais les Bleues ont logiquement battu la Nouvelle-Zélande ce samedi soir à Laval (2-1).


Eugénie Le Sommer, très en vue

Philippe Bergerôo avait décidé de donner du temps de jeu à quelques habituelles remplaçantes qui en ont profité pour marquer des points. Tout d'abord, Griedge Mbock Bathy Nka aux côtés de Wendie Renard a, si l'on pouvait encore en douter, montré une solidité de tous les instants en charnière centrale. Mais une autre s'est mis en évidence par son aisance dans les passes décisives : Kenza Dali.

La Parisienne était d'ailleurs à l'origine du premier but du match. Sur une longue balle, elle trouvait Eugénie Le Sommer qui enchaînait à l'entrée de la surface contrôle poitrine puis une volée du gauche qui se logeait sous la barre d'Erin Nayler restée sans réaction (1-0, 10'). Une première occasion magnifiquement convertie par la Lyonnaise bien inspirée par l'air de l'Ouest.

La France, malgré les duels imposés par les "Football Ferns", surnom donné aux Néo-Zélandaises, se procurait d'autres occasions avec toujours Eugénie Le Sommer déchaînée qui réussissait un nouveau geste acrobatique. Suite à un coup franc d'Elise Bussaglia à 30 mètres, le ballon arrivait sur la tête de Wendie Renard qui remettait sur Eugénie Le Sommer dont le geste trompait la gardienne mais pas Rebekah Stott restée sur la ligne (20e).

Double première pour Kadi Diani


Les Néo-Zélandaises ont imposé leur jeu athlétique

Entrée rapidement en jeu après la blessure d'Elodis Thomis (19e), Marina Makanza apportait le danger mais ne faisait pas le bon choix. Elle éliminait son adversaire à droite, rentrait vers le but et tentait une frappe enroulée en angle fermé alors que deux partenaires étaient en place dans l'axe (36e). La gardienne mise en difficulté tout au long de la première période, était décisive sur un corner d'Elise Bussaglia, repris de la tête au second poteau par Wendie Renard, qu'elle claquait du bout des doigts en corner (38e).

Les Néo-Zélandaises n'avaient pas inquiété les Tricolores en première période, le seul coup franc obtenu dans le camp français frappé par Ria Percival ne trouvait pas preneur (44e). La France affirmait sa supériorité à la reprise avec Amandine Henry, impériale dans son abattage au milieu, aux côtés d'Elise Bussaglia. Les Bleues avaient les opportunités pour ajouter un second but. Gaëtane Thiney à deux reprises manquait d'un brin de réussite. Ayant vu la gardienne avancée, elle tentait une frappe de 25 m qui s'écrasait sur la barre (54e) puis venait éliminer la gardienne. Il ne manquait que le dernier geste dans une défense aux abois (68e).

Pas présentes en attaque, les Blacks le restaient dans les duels défensifs, Marina Makanza en faisait les frais et permettait bien malgré elle à Kadidiatou Diani de s'offrir une première sélection en A (74e). Un plus grand bonheur restait à venir pour la Juvisienne. Elle allait en effet inscrire son premier but en sélection quatorze minutes plus tard. Sur un centre enroulé de Claire Lavogez, Kadidiatou Diani manquait sa première volée du droit, le ballon rebondissait, la Juvisienne ne se posait pas de question et déclenchait une belle volée du gauche (2-0, 88'). Alors que la victoire ne faisait plus de doute, un relâchement défensif quelques secondes après l'entrée d'Aurélie Kaci permettait finalement à Helen Collins de réduire l'écart d'une frappe croisée du droit (2-1, 90+1').



Dimanche 23 Novembre 2014
Sebastien Duret

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Bleues - Retrouvez les réactions de LE SOMMER, DIANI, DALI, THINEY et BOULLEAU

A l'issue du match, Footofeminin.fr était présent pour recueillir les réactions des Bleues. Retrouvez dès à présent, celles des buteuses Eugénie Le Sommer et Kadidiatou Diani, de la passeuse Kenza Dali mais aussi de Gaëtane Thiney et Laure Boulleau dont c'était le retour en sélection.




Kenza Dali (titulaire et passeuse décisive sur le premier but)
"C'est une belle victoire, une victoire importante après celle contre l'Allemagne. Il fallait continuer sur une bonne dynamique, enchaîner les victoires pour la confiance du groupe. La Nouvelle-Zélande était une équipe accrocheuse, physique. Il y a eu pas mal de fautes, pas mal de blessées aussi. Cela fait parti du jeu, on s'attendait à un vrai duel, à un vrai combat et c'est ce qu'on a eu ce soir.
Je ne m'attendais pas vraiment à être titulaire puisque je revenais de blessure. Quand on est appelée, on s'attend à jouer et c'est ce que l'on espère. C'est donc une bonne surprise d'avoir joué. Physiquement c'était difficile pour moi parce que je n'avais qu'un match dans les jambes. Ca a été dur de trouver un second souffle en première mi-temps, et j'ai pris un mauvais coup sur la cheville qui m'a posé problème en seconde."

Laure Boulleau (titulaire et de retour de blessure)
"On savait que la Nouvelle-Zélande était une bonne équipe, qui monte en puissance dans le football féminin. Une équipe très athlétique, qui faisait un pressing vraiment intense, de la première à la dernière mi-temps et c'est peut-être ça qui nous a surpris. On pensait que ça allait baisser un peu mais en fait cela n'est jamais arrivé. Elles nous ont posé des difficultés mais dans le jeu, on mérite quand même de gagner ce match largement.
Un peu émouvant de revenir en sélection, quand il y a eu la Marseillaise, cela m'a un petit peu pris aux tripes. J'ai enchaîné pas mal de pépins, cela n'a pas été facile. J'en profite pour remercier toutes les personnes qui m'ont aidée, et qui m'ont accompagnée dans ces moments difficiles. J'ai beaucoup d'objectifs en club et en sélection, il y a une saison très remplie. Physiquement je ne suis pas encore à 100%, mais je les approche".

K. DIANI : "Surprise de marquer"

Gaëtane Thiney (titulaire)
"C'est une belle victoire face à une équipe costaude. On est très heureuse. On s'attendait à être bousculées, c'était compliqué de jouer face à cette équipe qui presse tout le temps et qui a une capacité athlétique à ternir ce pressing. Ca nous forçait à trouver des angles de passes, à sortir du pressing rapidement. On a manqué des fois un peu de vitesse d'exécution dans nos gestes techniques.
(Sur le but de sa partenaire de club Diani) "Kadi, elle a été un peu perdue en rentrant. Elle marque, et je crois qu'elle ne s'est pas encore qu'elle a marqué (sourire). Sur le terrain, elle a eu une réaction "ah bon j'ai fait ça". C'est bien pour elle, c'est parfait comme rentrée. Tant mieux pour nous. C'est encourageant pour la suite."

Kadidiatou Diani (première sélection et premier but)
"Je suis très contente d'avoir marqué. Je savais que le coach allait faire beaucoup de changements mais je ne savais pas que j'allais rentrer.
J'étais un peu surprise de marquer mais très contente à la fois. C'est une belle expérience pour moi. Le passage des U20 aux A est très difficile, il faut s'y adapter. L'engagement n'est pas le même, c'est un autre niveau. Le sélectionneur a fait confiance aux jeunes, à nous de lui montrer qu'il a eu de raison."

Eugénie Le Sommer (auteur du premier but)
"On a bien entamé le match, on a marqué rapidement, ça nous a facilité la tâche. On n'a pas été surprises par leurs qualités, elles nous ont pressé comme on avait prévu. Ca reste une bonne équipe.
J'avais envie de faire un bon match. J'essaye d'apporter à l'équipe, ce que je peux apporter et ça m'a réussi ce soir. On nous demandait d'être présentes devant, de jouer les coups à fond même si on aurait encore pu mieux faire. Dans l'ensemble, on a fait un bon match, et le coach a pu faire beaucoup de changements et on n'a vu que ça n'a pas affaibli l'équipe".

Dimanche 23 Novembre 2014
Sebastien Duret

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Bleues - Philippe BERGEROO : "On aurait pu tuer le match"


A l'issue de la rencontre, Philippe Bergerôo est revenu sur la prestation des Bleues victorieuses de la Nouvelle-Zélande. Retrouvez sa réaction


Philippe Bergerôo avec son adjoint Thierry Asseloos (photo FFF)


Votre adversaire vous a bousculé physiquement, vous attendiez vous à cela ?
J'ai fait jouer quatre gamines de 20 ans contre une équipe quart de finaliste des derniers JO. Je crois qu'il y a peu d'équipes qui peuvent se permettre de faire cela. Il y a eu quelques problèmes d'automatismes et c'est normal. On est en période de préparation et j'aurai signé pour une victoire. Ca permet d'emmagasiner de l'expérience pour les joueuses qui ont fait le championnat du Monde U20 il y a trois mois.

L'entame de match a-t-elle répondu à vos attentes ?
On a été les presser très haut pendant les vingt premières minutes comme on l'avait décidé. Après on est revenu avec un bloc médian et on aurait pu tuer le match parce qu'on a eu les occasions de le faire. Mais je reste satisfait du comportement des filles. C'est une très belle soirée, on a gagné, ça m'a permis de faire jouer comme je le disais pas mal de jeunes qui étaient sur le banc de touche.

Qu'avez vous pensé de la prestation d'Eugénie Le Sommer ?
En 4-4-2, en deuxième attaquante, pour moi, c'est une superbe joueuse, elle sait se déplacer, se mettre en ligne. Je ne l'ai pas fait pas jouer en attaquante de pointe, mais en numéro 10, je pense que c'est son poste. Elle a une grande complémentarité avec Gaëtane Thiney et quand Marie-Laure Delie joue, elles sont aussi complémentaires. C'est une joueuse d'avenir.

Vous aviez décidé de faire une revue d'effectif. Qu'en sera-t-il mercredi ?
Aujourd'hui j'avais décidé d'aligner dans les buts Céline Deville qui est la numéro 2. A gauche, il y avait Laure Boulleau qui n'avait pas joué depuis longtemps avec nous. Griedge, c'était seulement sa 4e titularisation. Au milieu, j'ai gardé une ossature avec Amandine Henry et Elise Bussaglia. Sur les côtés, Kenza Dali, c'était aussi une nouvelle joueuse. Et puis à droite, on a eu des problèmes physiques avec Elodie Thomis, j'ai fait jouer Marina Makanza qui ne joue pas beaucoup. C'est une bonne soirée pour cette revue d'effectif face à une bonne équipe.
Maintenant on va récupérer. Et puis je vais aussi pouvoir compter sur des filles que l'on n'a pas mis ce soir (ndlr : samedi). Il y a Jessica Houara, Laura Georges, Louisa Necib, Amel Majri, j'espère apporter de la fraîcheur avec toutes ses joueuses-là.


La réaction du coach de la Nouvelle-Zélande, Tony Readings

Nous savons que nous pouvons faire mieux dans certaines périodes du match et c'est aussi le but de notre voyage. Nous savions avant que nous allons apprendre si nous travaillons bien et apprendre d'autres choses si nous ne travaillons pas bien, et ce fut le cas aujourd'hui (ndlr : samedi). Nous avons joué dans notre camp durant 25 minutes et c'est ce qui m'a le plus frustré. Nous les regardions jouer. Nous devions sortir plus rapidement et croire en nous pour pouvoir rivaliser. Nous nous sommes créés quelques occasions mais pas assez pour battre une équipe comme la France. C'est un bon apprentissage pour nous. Nous devrons faire mieux contre la Norvège

Lundi 24 Novembre 2014
Sebastien Duret

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Lyon, terminus


mardi 25 novembre 2014 - 00:50 - Antonio Mesa

Après leur succès 2-1 à Laval face à la Nouvelle-Zélande, les Bleues (photo FFF, Kenza Dali) ont rejoint ce lundi en train les bords du Rhône. Elles concluront l’année ce mercredi à Gerland en y recevant le Brésil (18h30, en direct sur D17).

En Ligue du Maine, les Bleues ont effectué ce lundi matin un dernier entraînement sur le terrain des Sablons de Changé ; une séance à caractère ludique associant dans la bonne humeur "toros", exercices de vivacité et jeux devant le but (photo, ci-dessous, Laure Boulleau et Marie-Laure Delie).



Lors du repas, le sélectionneur a félicité Kadidiatou Diani pour sa première sélection et son premier but avec les A devant les 9300 spectateurs du stade Francis-Le Basser de Laval, lui remettant le fanion de cette rencontre face aux "Ferns" néo-zélandaises (voir les buts en vidéo de la victoire 2-1).



Le groupe a quitté la Mayenne vers 14h30, arrivant par TGV à Lyon-Perrache en début de soirée. Installées dans le quartier de Gerland, les joueuses – dont le tiers évoluent à l’OL, effectueront une mise en place sur le terrain du match de 18h00 à 19h00.

Cinq mois après la tournée en Guyane où l’Equipe de France et les Canarinhas n’avaient pu se départager (0-0), les deux équipes croisent de nouveau leur route. Depuis la rencontre disputée à Cayenne, la Seleçao a disputé 10 matches. Une base de travail qui a permis au staff de Philippe Bergerôo de suivre l’évolution du jeu du Brésil, avec notamment deux nuls concédés en juin face à la Nouvelle-Zélande, le score vierge face aux Pays-Bas, ou la dernière opposition en date face à la Colombie (0-0). Entre juin et novembre, l’attaque sud-américaine a malgré tout brillé lors de six matches contre des nations de la zone Amsud (6-0 contre la Bolivie ou l’Argentine, 4-0 contre l’Equateur, 4-1 contre le Paraguay).



Mercredi, France-Brésil sera la cinquième confrontation entre deux formations qui ne sont jamais parvenues à se départager, que ce soit lors du Mondial 2003 aux USA (1-1) ou lors des 3 matches disputés sur le territoire français. Les équipes s’étaient quittées dos à dos lors des deux matches de préparation à l’Euro 2013 disputés à Nancy et au Petit-Quevilly.



Cela avait encore été le cas à Cayenne en juin dernier (résumé vidéo ci-dessus). La rencontre avait constitué un très bon test pour les Bleues avec des conditions d’adversité optimales face à la 6ème nation mondiale. Outre le décalage horaire de cinq heures, la forte température et le taux d’humidité maximal, les joueuses de Philippe Bergerôo avaient été réduites à 10 au bout de 40 minutes de jeu, après l’expulsion de Wendie Renard. Le match nul 0-0 avait été riche d’enseignements avant la fin des qualifications de la Coupe du Monde, avec la titularisations de joueuses telles que Julie Soyer, Annaïg Butel, Kheira Hamraoui ou Vivianne Asseyi (réactions en vidéo ci-dessous).



www.fff.fr

Avant le Brésil...

Publié le 25 novembre 2014 à 16:35 par OT avec GV

présenté par GDF Suez



Louisa Necib, Eugénie Le Sommer et Philippe Bergerôo en conférence de presse, à la veille du match amical France - Brésil à Gerland...


LOUISA NECIB :

« C’est vrai qu’on est pas mal de Lyonnaises au sein de cette équipe de France. On a l’habitude d’évoluer à Gerland avec notre club. C’est une fierté et un plaisir de venir ici avec l’équipe de France. Ce n’est pas n’importe quel match, c’est face à une grande équipe internationale. C’est une belle affiche, j’espère que ça sera un beau match. »

« Chez les garçons, le Brésil fait rêver. Ça me fait penser à Zidane, qui a toujours été très performant face au Brésil. Chez les filles, côté brésilien, Marta est une joueuse très talentueuse. Elle a été élue meilleure joueuse au mode plusieurs fois, ça n’est pas pour rien. »

« Avec l’équipe de France, il n’y a pas de match amical. Pour nous, c’est un gros match. On est là pour préparer une Coupe du Monde. On a ramené un bon résultat d’Allemagne récemment, on progresse de match en match. »


EUGÉNIE LE SOMMER :

« Pour toutes les Lyonnaises, c’est un vrai plaisir de revenir ici, avec cette belle affiche. On se sent à la maison, ça fait vraiment plaisir. »

« Le Brésil, ça fait penser à la Coupe du Monde 98 et à Zizou, qui m’a fait vibre et qui a été un modèle pour moi. On espère que ce match, à sa manière, restera aussi dans les mémoires. »

« On reste sur trois matches nuls face au Brésil. C’est l’une des meilleures équipes au monde, qui a toujours eu de bons résultats en Coupe du Monde. C’est important de se jauger face aux meilleures nations, de voir où on en est, ça nous permet de progresser. »



PHILIPPE BERGERÔO :

« J’avais promis ce match là à Jean-Michel Aulas. C’est une bonne chose pour tout le monde. Je constate qu’il y a beaucoup de médias aujourd’hui, ça veut dire que les choses sérieuses débutent. Les Lyonnaises vont avoir une sorte de pression. »

« C’est Patrice Lair qui m’avais parlé d’Amel Majri, il y a quelques mois. Il m’avait dit qu’il avait une jeune de qualité, et qu’il me ferait signe quand elle serait prête. Depuis qu’elle est entrée dans l’équipe, elle n’en est plus ressortie. Elle a des qualités énormes. C’est une fille qui va très vite, capable de bien jouer au ballon, de faire les aller-retours dans son couloir. »

www.olweb.fr

Bleues - Philippe BERGERÔO : "Se mettre dans le rouge"


Le coach Philippe Bergerôo a réaffirmé sa volonté de défier les grosses nations comme le Brésil ce mercredi (18h30) : « Il ne faut pas avoir peur de jouer ces équipes-là », a-t-il dit lors de la conférence de presse d’avant match suivie par près d’une trentaine de journalistes à Lyon !




Philippe, c’est un match de gala que votre équipe va jouer face au Brésil ce mercredi (18h30). Y-a-t-il encore besoin de motiver vos joueuses ?
Elles sont motivées parce qu’elles jouent chez elles. J’ai souhaité qu’on rencontre les plus grosses nations. On a joué l’Allemagne, les Etats-Unis, la Suède (ndlr : une tournée au Japon avait aussi été étudiée mais n'avait pas aboutie) et j’ai voulu jouer contre la Nouvelle-Zélande ce samedi parce que c’est une nation qui monte et c’est toujours difficile de jouer contre ces équipes-là. On espère bien terminer notre année, surtout à Lyon parce que j’avais promis ce match à Jean-Michel Aulas.

A six mois de la Coupe du monde, ce match contre le Brésil est-il une étape très importante pour s’imposer comme un candidat pour le titre ?
On souhaite se mettre dans le rouge, on sait bien que ça va se jouer sur des détails à la Coupe du monde. Plus on jouera contre des adversaires difficiles, plus l’équipe progressera. C’est le Brésil demain (mercredi), en février on jouera les Etats-Unis puis on ira au tournoi de l’Algarve. Il ne faut pas avoir peur de jouer ces nations-là. Quand j’ai demandé à la Fédération de faire une tournée aux USA, certaines personnes dans le foot féminin m’ont dit que ça allait être compliqué. Mais on a juste cette ambition de se jauger par rapport aux meilleures nations.

"Ça rappelle tellement de souvenirs"

On connait les matchs France-Brésil chez les garçons, est-ce que cela génère autant d’enthousiasme chez les filles ?
Quand je leur ai annoncé qu’on affrontait le Brésil, il y 5-6 mois, il y en avait. Jouer contre ces équipes-là, c’est une vitrine, ça rappelle tellement de souvenirs. On avait fait match nul en Guyane en juin dernier (ndlr : 0-0) mais je n’avais utilisé ni de Lyonnaises, ni de Parisiennes qui avaient joué quelques jours plus tôt en finale de coupe de France. Ce match est une étape charnière très importante.

Avez-vous senti quelque chose de particulier ces dernières heures chez vos joueuses lyonnaises ?
(S’adressant aux médias) Déjà votre présence (sourires). Je n’ai pas l’habitude de voir autant de monde, c’est donc que les choses sérieuses arrivent. C‘est une bonne chose pour tout le monde (rires), les filles vont avoir une grosse pression.

"On a pris le bon chemin, à nous de pas nous en écarter"

On annonce seulement 10 000 personnes pour cette rencontre. Est-ce une déception ?
Non, on savait qu’on allait faire 10 000. A Laval, il y avait 10 000 aussi et quand avec les filles vous faites entre 10 000 et 12000 personnes, c’est bien. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a que 73 000 licenciées. Je ne suis pas du tout déçu de ne jouer que devant 10 000 personnes, cela reste une bonne promotion pour le football féminin.

Espérez une première victoire face au Brésil ?
On espère bien terminer cette saison et ce qui nous importe c’est de jouer notre jeu. On ne veut pas avoir de regrets. On sait très bien que l’on va se faire contrer sur certains matches mais le passage obligé passe par cette maîtrise technique collective. On va jouer notre jeu et on verra ce qui arrive.

Quel bilan faites-vous de cette année 2014 ?
On sait que rien n’est arrivé. On a pris le bon chemin, à nous de pas nous en écarter parce que tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre dans le foot. Restons humble, continuons à travailler. Tant qu’on parle de nous le moins possible, ça nous arrange (sourire). J’ai pris l’équipe en septembre 2013 et les filles ont tout de suite adhéré au projet de jeu et aujourd’hui ça continue.

Brèves de conf'



Mercredi 26 Novembre 2014
Thibault Simonnet

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Equipe de France - Les BLEUES s’éclatent face au Brésil

L’équipe de France a dominé le Brésil deux à zéro ce mercredi soir à Gerland lors du dernier match de l’année 2014. Le Sommer puis Dali ont fait craquer la défense auriverde.


Kenza Dali félicité lors de son premier but en Bleue


Le match
Dix minutes. Voilà le temps qu’il aura fallu aux Bleues pour mettre la machine en route et dominer cette équipe brésiliennes. Les filles de Philippe Bergerôo auraient dû se mettre à l’abri plus tôt. Mais c’est la finition qui a fait défaut aux attaquantes françaises à l’image de cette reprise de Delie au point de penalty (13e) puis de cette incroyable double occasion manquée par le duo Necib - Le Sommer (15e). Le Brésil ne réagissait qu'en contre et par Marta qui, bien alertée côté gauche, allumait un pétard à l’entrée de la surface mais ce dernier filait largement au-dessus de la transversale (26e). La lumière est ensuite venue de Le Sommer. Auteure d’un but d’anthologie contre la Nouvelle-Zélande, Eugénie, servie sur un plateau par Necib, a ouvert le score sur une tête parfaitement placée aux 6 m (1-0, 31'). Les Bleues n’ont ensuite pas relâché leur effort en seconde période. Après un énième déboulé de Majri côté gauche et un contrôle manqué de Delie, Dali était là pour catapulter le ballon au fond d'une reprise du droit. 2-0 après 61 minutes de jeu, la rencontre était alors pliée Les Bleues finissent 2014 sur une excellente note avec une sixième victoire d’affilée. Ce succès tricolore met aussi fin à une série de quatre matches nuls contre le Brésil.

La joueuse : Amandine Henry
Elle a éclairé le jeu tout au long de la rencontre. Véritable rampe de lancement, la milieu de terrain lyonnaise Amandine Henry a rayonné malgré la pluie qui s’est abattue tout au long du match sur Gerland. C’est d’ailleurs elle qui fut tout proche de délivrer la première passe décisive pour Marie-Laure Delie (13e) après avoir déposé Alline sur le côté gauche. Solide dans les duels, infatigable récupératrice, elle a aussi su se projeter vers l’avant et briser les reins adverses à l’image de cette action à la 47e minute où elle se sort du marquage par un grand pont avant de place sa première frappe cadrée du match. Enfin, c’est encore elle qui est à l’origine du second but de Dali après une ouverture sur Majri qui a multiplié les centres tout au long de la rencontre.

Le chiffre : 7
Elles étaient huit Lyonnaises sélectionnées pour ce dernier rassemblement de l’année 2014. Le sélectionneur Philippe Bergerôo, qui avait fait tourner contre la Nouvelle Zélande samedi (victoire 2-1), a cette fois décidé de toutes les aligner - à une exception près - dès le coup d’envoi. Ainsi, Sarah Bouhaddi, Amel Majri, Wendie Renard, Elise Bussaglia, Amandine Henry, Eugénie Le Sommer et Louisa Necib étaient dans le onze type. Elodie Thomis qui était sur la feuille de match devait même débuter. Mais, toujours touchée à la cheville, c’est finalement Kenza Dali, une ancienne Lyonnaise, qui a démarré à droite.

La fiche technique



Jeudi 27 Novembre 2014
Thibault Simonnet

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FRANCE/BRESIL - les réactions : « C’est au Canada qu’il faudra répondre présentes »


Retrouvez les réactions d’Amel Majri, Wendie Renard, Eugénie Le Sommer, Jessica Houara et Gaëtane Thiney après la victoire contre le Brésil (2-0).


(photo FFF)


Amel Majri : « Nous sommes restées bien compactes »
« Ca s‘est super bien passé car il y a la victoire au bout ce soir. On savait que ça allait être dur parce que les Brésiliennes sont techniques. Dans les petits espaces, elles savent s’en sortir mais nous sommes restées bien compactes comme le coach l’avait demandé. On a marqué tôt, cela nous a permis de faire tourner le ballon avant d’inscrire ce second but qui nous a fait du bien. Un match comme aujourd’hui me permet d’apprendre. C’est ça le haut niveau, il faut faire attention à tout. Ce sont ces détails qui comptent.»

Wendie Renard : « Cela donne de la confiance »
« C’était le dernier match de l’année, on avait à coeur de le gagner. De bien finir. On a maîtrisé du début jusqu’à la fin, elles n’ont pas eu beaucoup d’occasions. On a été costaud même si’il y a eu beaucoup d’intensité tout au long de la rencontre. Cela donne de la confiance pour la suite et on continue à progresser. On a des garanties mais l’objectif demeure la Coupe du monde, c’est au Canada qu’il faudra répondre présentes.»

"On peut s’appuyer sur ce match solide"

Eugénie Le Sommer : « On arrive à être constant dans nos résultats »
« C’est une soirée parfaite puisqu’on l’emporte 2-0 devant notre public. C’était important de gagner aujourd’hui contre une bonne équipe du Brésil pour montrer qu’on était déterminé à aller loin dans cette Coupe du monde. On arrive à battre les grosses équipes successivement, ça c’est bien. Avant c’était un exploit par ci par là, maintenant on arrive à être constant dans nos résultats et c’est bien pour toute l’équipe, le staff. Mais il ne faut pas s’enflammer, la Coupe du monde, ce n’est pas le même contexte et les équipes seront encore plus présentes. Avec l’expérience, j’essaye d’apporter ce que je peux. La saison dernière, j’ai connu quelques pépins physiques mais, cette année, j’ai envie de faire une grosse saison et d’enchaîner les matches.»

Jessica Houara D'Hommeaux : « On l’a prouvé ce soir »
«On finit bien l’année, on avait à coeur de montrer qu’on était présente et que l’Allemagne n’était pas qu’un match, qu’on peut faire ça contre toutes les équipes. On l’a prouvé ce soir, on a été solide, on a eu des occasions et on n’en a pas vraiment concédé. Ce soir, c’est un très gros match. La Coupe du monde est encore loin, on a encore du temps mais on peut s’appuyer sur ce match solide. On ne prend pas de but contre les grosses équipes, tout le collectif travaille ensemble défensivement. Ce genre de match prouve que nous sommes une grosse équipe et que l’on pourra compter sur nous mais on a encore beaucoup de travail à effectuer, il faudra bien préparer cette Coupe du monde si on veut espérer ramener un titre.»

Gaëtane Thiney : « Garder beaucoup d’humilité »
« C’est une belle victoire en vue de la Coupe du monde. Ce genre de match doit nous faire progresser, c’est une bonne chose d’avoir battu le Brésil mais il faut surtout garder beaucoup d’humilité et ne pas s’enflammer. Notre équipe a encore une grosse marge de progression. Que ce soit tactiquement ou techniquement, il y a encore des choses à faire. Mais c’est un bon signe, il faut continuer.

Jeudi 27 Novembre 2014
Thibault Simonnet

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Philippe BERGEROO : « Ne pas faire de bruit et continuer à travailler »

Le sélectionneur était satisfait de « l’état d’esprit de son groupe » après la victoire face au Brésil ce mercredi soir à Lyon (2-0) mais pour lui son équipe doit « encore se bonifier ».


(photo FFF)


21 filles sur 24
« Ce qui est important sur ce match-là, c’est d’avoir utilisé 21 filles sur 24 et d’avoir quand même gagné deux matches : la Nouvelle-Zélande avec quelques jeunes et ce soir contre le Brésil. L’autre aspect important, c’était le contenu. J’avais demandé aux filles de respecter les principes mis en place depuis le début de saison, de ne pas avoir peur et de jouer au ballon. C'est chose faite. »

Le manque de réalisme
« Malgré les occasions manquées, je n’ai pas douté. On sait qu’au haut niveau, il faut au moins 5-6 occasions pour en marquer deux. Contre l’Allemagne, nous avons été performante devant le but. Là on l’a été un peu moins mais, dans le foot, le plus difficile reste la finition. Je suis très satisfait de l’état d’esprit de ce groupe qui travaille aussi énormément devant le but. »

Prometteur ?
« On est dans une logique où il faut qu’on bosse. Il y a encore des problèmes à régler, c’est une équipe qui doit encore se bonifier. On a beaucoup de respect pour les adversaires que l’on va rencontrer. On est sûr de rien. Depuis un moment, ça se passe très bien mais on reste concentré, je connais le foot et je sais que, du jour au lendemain, les choses peuvent très vite tourner. »

"Ne pas être tout le temps à 100 à l'heure"

Mieux gérer les temps faibles
« Dans les périodes où nous sommes un peu dominés, il faut calmer le jeu, récupérer et ne pas être tout le temps à 100 à l’heure. A la fin, j’ai demandé aux filles de faire tourner parce qu'à 2-0, le match était pratiquement fini. On ne peut plus se permettre de prendre des risques et d’encaisser un but à dix minutes de la fin. »

Lyon, les Lyonnaises
« Si vous regardez mes compositions, il y a pratiquement toujours 6 Lyonnaises mais je me devais de les faire jouer à Lyon, c’était la moindre des choses. L’ambiance ? J’ai trouvé des gens très heureux qui nous ont encouragé et qui, je pense, ont été surpris du contenu du match. Beaucoup de personnes qui viennent voir du foot féminin pour la première fois ne pensent pas que c’est aussi prenant, que ça joue aussi bien. Alors venez voir le foot féminin ! »

La dynamique
« Il y a une vraie dynamique, j’ai souhaité jouer ces matches de haut niveau pour que les filles aient confiance. On n’est pas sûr de réussir mais on est dans la bonne dynamique. Il faut féliciter les filles pour ces deux matches. Dans le contenu, elles ont adhéré. Tout le mérite leur en revient parce qu’elle n’arrête pas de travailler. »

Restons cachés !
« J’ai beaucoup de joie, d’émotion. J’ai connu de grands moments dans le foot mais les moments que je vis avec elles font partie de mes grands moments. Il y en aura d’autres comme le tirage au sort, le fait de sortir des poule... On veut faire un podium au Canada. Ce n’est pas un manque de confiance mais concentrons nous d’abord sur un podium que ce soit le bronze, l’argent ou l’or parce qu’il y a des équipes énormes comme les États-Unis, l’Allemagne. Rien n’est acquis, ne faisons pas de bruit et travaillons ! »

Jeudi 27 Novembre 2014
Thibault Simonnet

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Bergeroo : «La bonne dynamique»

Après le premier succès de l'histoire des Bleues contre le Brésil (2-0), mercredi à Gerland, le sélectionneur confiait sa joie de diriger cette équipe, avec laquelle il vit «des moments d'émotion intense».


Les Bleues ont proposé un contenu de qualité, mercredi à Gerland, estime leur sélectionneur. (L'Equipe)

«C'est la première victoire des Bleues face au Brésil en cinq confrontations, vous devez être satisfait ?
J’avais demandé aux filles de ne pas avoir peur et de jouer au ballon. Je sais qu’il faut avoir cinq ou six occasions pour marquer, elles ont su patienter. Dans le football, le plus dur c’est la finition et de marquer des buts.

C’est forcément prometteur, à sept mois de la Coupe du monde au Canada ?
On est dans une période de préparation. Il faut encore qu’on bosse, il y a toujours des problèmes à régler. C’est une équipe qui se bonifie mais qui doit encore se bonifier défensivement et offensivement. On a du respect pour nos adversaires, on reste humbles. Rien n’est fait, les choses peuvent vite tourner. Désormais, on doit apprendre à gérer nos temps forts et nos temps faibles. C’est-à-dire que les filles doivent sentir quand elles ont besoin de lever le pied. A 2-0, je leur ai dit de faire tourner le ballon tranquillement. A un moment donné, il faut arrêter de prendre des risques.


«Les gens ont sûrement été surpris du contenu du match»Avez-vous plus de certitudes après ces trois succès contre l’Allemagne (2-0, le mois dernier), la Nouvelle-Zélande (2-1, samedi dernier) et donc le Brésil ?
Au niveau du groupe, j’en ai. Le groupe fonctionne dans un climat positif. Le facteur collectif sera toujours plus important que le facteur individuel pour moi. Sur le plan du jeu, on travaille beaucoup devant le but car contre les grosses nations, on ne peut pas avoir beaucoup d’occasions sans les concrétiser. Il faut rester concentrés.

Auriez-vous aligné d’entrée sept Lyonnaises si le match n’avait pas eu lieu à Gerland ?
C’est une bonne question (rires) ! Je pense, oui. Dans mon équipe type, il y a toujours 6, 7 ou 8 Lyonnaises. J’avais géré mon groupe sur le match précédent en faisant tourner les joueuses. Je me devais de faire jouer les Lyonnaises ici. J’ai trouvé le public très heureux. Les gens ont sûrement été surpris du contenu de qualité du match.

Votre équipe reste sur cinq succès d’affilée et six matches sans défaite…
Je voulais jouer ces matches de haut niveau car les filles en ont besoin. Ce (mercredi) soir, leur confiance est au plus haut. On est dans la bonne dynamique. J’ai beaucoup de joie à diriger cette équipe. Je vis des moments d’émotion intense avec elles, parmi les plus importants de ma carrière.»


Bergeroo justifie le choix de Rust

Le changement est presque passé inaperçu. Au sein du staff de l'équipe de France femmes, Albert Rust a remplacé, ces derniers jours, Sandrine Roux comme entraîneur des gardiennes. Questionné, Philippe Bergeroo a justifié son choix : «Il était au chômage et possède le diplôme d'entraîneur de football. J'ai donc choisi d'utiliser ses compétences.» 'gé de 61 ans, l'ancien gardien du FC Sochaux, dont il est le joueur le plus capé de l'histoire (455 matches disputés), aura pour mission de hausser le niveau d'exigence dans le travail de préparation des gardiennes, plus particulièrement de la numéro 1 des Bleues, Sarah Bouhaddi, qui sera titulaire durant la Coupe du monde 2015 au Canada (6 juin-5 juillet). - C. Ga.

Recueilli par Claire GAILLARD, à Lyon

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USA et Angleterre sur la route des Bleues !


jeudi 4 décembre 2014 - 14:00 -

Après ses victoires contre l’Allemagne et le Brésil, l’Équipe de France féminine rencontrera deux autres équipes de haut niveau dans la perspective de la Coupe du Monde de la FIFA 2015. Les Bleues recevront les États-Unis le dimanche 8 février 2015 à Lorient (stade Yves-Allainmat Le Moustoir, horaire à définir), avant de se rendre en Angleterre le jeudi 9 avril (20h45 / 19h45 heure locale, lieu à déterminer). D8-D17 diffusera les deux matchs en direct.

Les Américaines, 1ères du classement FIFA, Championnes Olympiques en titre et vice-championnes du monde, présentent le plus beau palmarès du football féminin, avec deux sacres en Coupe du Monde (1991 et 1999) et quatre médailles d’or aux Jeux (1996, 2004, 2008, 2012). Leur bilan face aux Tricolores est largement positif : 14 victoires, 2 nuls, 2 défaites. Lors de leur dernière confrontation, le 20 juin dernier à East-Hartford, les deux nations s’étaient quittées sur un score de parité (2-2, photo FFF/Amandine Henry), et ce pour la première fois.

L’Angleterre, 7ème au classement mondial, a elle aussi souvent joué contre la France. En 17 confrontations, les Bleues l’ont emporté 8 fois (pour 7 nuls et 2 défaites). Elles sont invaincues face aux Anglaises depuis 40 ans. Leur dernier succès remonte au 12 mars dernier, en finale du tournoi de Chypre (2-0).

L’Angleterre et les États-Unis participeront comme la France à la Coupe du Monde de la FIFA 2015, dont le tirage au sort sera effectué samedi prochain à Ottawa (Canada).

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Boulleau inquiétée ?

Et si Laure Boulleau ratait la Coupe du monde, l'an prochain ? La joueuse du PSG aurait manqué trois contrôles antidopage (défaut de localisation) et pourrait être suspendue.


Laure Boulleau aurait manqué trois contrôles antidopage pour défaut de localisation. (L'Equipe)

Laure Boulleau est, selon l'AFP, sous le coup d'une procédure pour avoir manqué à trois reprises des contrôles antidopage. En cas de sanction, l'internationale française (28 ans, 52 sélections) pourrait être privée de la Coupe du monde 2015 au Canada (6 juin-5 juillet).

Dans une ordonnance datée du 3 novembre, le Conseil d'Etat a débouté de sa demande de référé en urgence une «footballeuse professionnelle qui évolue actuellement dans le club du Paris Saint-Germain Football en division 1 féminine», et ayant reçu trois avertissements pour contrôles manqués les 29 mars 2013, le 25 février 2014 et le 10 juin 2014. Il s'agirait de Boulleau.

Selon le code mondial antidopage, un sportif s'étant vu notifier trois no-shows en moins de dix-huit mois risque jusqu'à deux ans de suspension. Conformément à la procédure, l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a transmis le dossier à la Fédération française de football (FFF). La Commission de Contrôle Dopage de la FFF dispose de dix semaines pour traiter le dossier, à réception de celui-ci.

Rédaction

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Bleues - Laure BOULLEAU non suspendue par la FFF


L'internationale du PSG Laure Boulleau est finalement non sanctionnée par la FFF. La décision est tombée ce mercredi, la Parisienne a été blanchie dans une affaire avant tout d'ordre administratif.



Laure Boulleau a tweeté ce mercredi la décision de la FFF


Laure Boulleau ne sera pas suspendue par la Fédération française de football (FFF) a annoncé la joueuse sur son compte Twitter. Une décision qui a "évidemment soulagée" la latérale du PSG qui n'avait nullement voulu cacher et échapper à des contrôles antidopage. Comme l'expliquait son avocat lundi soir sur Femmes2Foot, ce sont avant tout des erreurs administratives dans le renseignement des informations et de sa localisation.

"Mon intégrité n’est pas mise en doute malgré des erreurs administratives que je ne nie pas" a précisé la Parisienne. Il faudra désormais suivre les éventuels recours dont dispose l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Même si l'on espère bien que la Parisienne qui n'a rien à cacher comme elle a pu le démontrer, ne verra pas un nouveau rebondissement et pourra ainsi sereinement préparer le Mondial 2015.

A noter qu'il s'agit du quatrième cas sans sanction après Julie Coulaud (athlétisme), Sébastien Turgot (cyclisme) et Jeannie Longo (cyclisme).

Jeudi 18 Décembre 2014
Sebastien Duret

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La France 3ème, pour la 1ère fois !


vendredi 19 décembre 2014 - 10:35 -  

La FIFA a dévoilé ce matin le classement mondial féminin. Pour la première fois de son histoire, l’Équipe de France se hisse à la 3ème place, détrônant le Japon champion du monde. Son accession au podium intervient à six mois du début de la Coupe du Monde 2015 au Canada, où elle sera opposée au premier tour à l’Angleterre (6ème), à la Colombie (28ème) et au Mexique (25ème).

"Je suis évidemment heureux et fier de cette 3ème place qui illustre les progrès de l’équipe depuis de nombreuses saisons, indique le sélectionneur Philippe Bergerôo. Nos bons résultats face aux plus grandes nations cette année (match nul face aux États-Unis, victoires contre l’Allemagne et le Brésil) en sont de bons exemples, et ont contribué à notre classement actuel. Nous avons encore des progrès à accomplir, et devons continuer à travailler pour être performant en Coupe du Monde."

Dans cette optique, les Bleues se mesureront aux meilleurs équipes mondiales, à commencer par les États-Unis (n°2 au classement FIFA, derrière l’Allemagne). La rencontre est programmée le dimanche 8 février prochain (18h00) à Lorient, au stade Yves-Allainmat Le Moustoir. Il sera diffusé en direct, sur D17, diffuseur officiel de l’Équipe de France féminine.
 

Classement au vendredi 19 décembre 2014


1. Allemagne : 2176 points
 
2. Etats-Unis : 2158 pts
 
3. France : 2091 pts
 
4. Japon : 2084 pts
 
5. Suède : 2000 pts
 
6. Angleterre : 1984 pts
 
7. RD Corée : 1981 pts
 
8. Brésil : 1968 pts
 
9. Canada : 1962 pts
 
10. Australie : 1957 pts

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Bleues - ANGLETERRE - FRANCE annulé

L’Equipe de France devait jouer un match amical le jeudi 9 avril 2015 en Angleterre. Mais le tirage au sort de la Coupe du Monde de la FIFA, effectué en décembre dernier, a placé les deux nations dans le même groupe. La Fédération Française de Football (FFF) et la Football Association (FA) ont décidé, d’un commun accord, d’annuler la rencontre prévue au printemps prochain.



Lundi 22 Décembre 2014
Sebastien Duret

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Les Bleues face au CANADA à Bondoufle

Après l'annulation de la rencontre face à l'Angleterre, le 9 avril 2015, les Bleues joueront le Canada probablement à Bondoufle (Essonne) a annoncé ce vendredi soir sur Eurosport le sélectionneur Philippe Bergerôo.


Objectif Rio 2016 pour Bergerôo (photo DR)


Philippe Bergerôo, interrogé sur Eurosport à la mi-temps de Juvisy - PSG, a annoncé le match France-Canada en avril prochain, qui fera suite à l'Algarve Cup. Le sélectionneur et la FFF avaient affiché leur volonté de disputer ce tournoi. Au Portugal, les Bleues joueront le Portugal, le Danemark qui les avait éliminé du dernier Euro, et les championnes du Monde en titre le Japon.
Puis avant de préparer l'Euro, Philippe Bergerôo a annoncé le souhait de jouer la Norvège, la Suède, ou encore la Russie. "On avait aussi la possibilité de jouer la Corée du Sud mais comme on joue le Japon, on a préféré s'abstenir sur certaines équipes" a indiqué le sélectionneur.
En tout cas, Philippe Bergerôo rappelait aussi que si deux objectifs ont déjà été atteint depuis sa prise de poste, le troisième reste à obtenir : "C'est une année sous pression mais c'est un challenge très intéressant à relever. Quand j'ai signé, j'avais trois objectifs à atteindre : se qualifier pour la Coupe du Monde c'est fait, gagner des échelons au classement FIFA, c'est fait. Le plus important c'est de se qualifier pour les JO".

Samedi 10 Janvier 2015
Sebastien Duret

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