Sporting Club de Bastia

Huit mois de prison avec sursis requis pour Brandao

Le procureur du tribunal correctionnel de Paris n’a fait preuve d’aucune clémence avec Brandao. Il a requis huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende à l’encontre de l’attaquant brésilien (34 ans) à l’issue de son procès ce jeudi, plus de trois mois après son coup de tête sur Thiago Motta à l’issue de PSG-Bastia au Parc des Princes. Absent de l’audience puisqu’il subissait au même moment une opération de la cuisse droite à Saint-Etienne, le joueur de Bastia devrait connaître le verdict définitif de son procès en fin de journée.

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Printant jusqu'à la fin de la saison

Après avoir approché plus ou moins sérieusement Frédéric Antonetti, Vahid Halilhodzic, Frédéric Hantz ou encore Hervé Renard, Bastia a finalement choisi de prolonger la mission de Ghislain Printant, qui assure l’intérim depuis le limogeage de Claude Makelele. Après une victoire contre Montpellier (2-0) et un nul contre Lyon (0-0), le Sporting a décidé de miser sur le directeur du centre de formation bastiais. Le Corse avait émis le souhait de retrouver son poste mais son bail a été prolongé jusqu’à la fin de la saison. Un choix par défaut ? Oui et non.

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Le président Pierre-Marie Geronimi en garde à vue

La belle série continue pour les présidents de clubs français. Après Caen, Nîmes et Marseille, c’est au tour de Bastia d’être secoué par une garde à vue. Le président du Sporting, Pierre-Marie Geronimi, est en effet entendu par la police judiciaire depuis mardi matin. Il est interrogé dans le cadre d'une enquête préliminaire du pôle économique sur des mouvements d’argent suspects entre le club et l'entreprise de location de voitures dont il était le gérant. Sa femme serait également entendue.
« Année après année, les comptes du SCB font l’objet de contrôles externes réguliers qui n’ont donné lieu à aucune observation, peut-on lire dans un communiqué sur le site du club corse. Le Sporting Club de Bastia tient donc à renouveler son entière confiance au Président Pierre-Marie Geronimi et à assurer une nouvelle fois à l’ensemble de ses supporters et à ses partenaires qu’aucune irrégularité n’émane ou n’a émané de la comptabilité du club. »
S’il s’agit de sa première audition dans ce dossier, Pierre-Marie Geronimi avait déjà évoqué cette affaire en janvier dernier, affirmant qu’aucune fraude n’avait eu lieu entre son club et ses fournisseurs. Au même titre que le marché pour l’attribution du stade avec pelouse synthétique du centre d’entrainement des jeunes situé à Borgo s'était fait dans les règles... « Les sommes qui ont été versées par le club à ses fournisseurs, notamment pour la location de minibus afin de transporter les jeunes du centre de formation, sont toutes fondées et justifiées », réaffirme le club corse. La justice a visiblement des doutes et a décidé de tout vérifier…

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Un communiqué surréaliste pour répondre à la LFP

Publier un communiqué pour répondre à ce qui est perçu comme une attaque, le Sporting est coutumier du fait. Le club bastiais a réitéré le procédé ce vendredi, au lendemain de la la mise en instruction du dossier du match Bastia-Evian par la Commission de discipline de la LFP. Cette dernière reproche divers incidents à la formation corse, sur le terrain comme en dehors, et vise des dirigeants, les supporters ou encore François Modesto. De l’acharnement selon le Sporting, qui a intitulé son communiqué d’une expression populaire corse. « Quand un chien est malade, même le loup lui pisse dessus ». « Par une succession rarissime de rapports plus salés les uns que les autres, qui comportent pour certains des similitudes qui ne peuvent être anodines, c’est donc l’ensemble des composantes du Sporting Club de Bastia qui est aujourd’hui montrée du doigt, sur fond de menaces de très lourdes sanctions », estime les dirigeants.
Pour l’équipe corse, cette obstination est injustifiée et donne une image faussée. « Comme chacun a pu s’en rendre compte, les difficultés sportives auxquelles le Sporting est confronté depuis le début de saison engendrent un regain de tension, trop souvent provoqué par des décisions arbitrales pénalisantes, qui alimentent un sentiment d’injustice et de révolte. Alors même que depuis le début de la saison le comportement dans les gradins de Furiani est quasiment irréprochable, on assiste aujourd’hui au grand retour des rapports accablants et concertés, aux propos soit inventés, soit extrapolés qui n’ont qu’un objectif : présenter de nouveau notre stade comme un lieu où un match de football ne peut se jouer normalement. »
Actuellement dernier de Ligue 1, avec quatorze points au compteur après dix-sept journées, le club bastiais est en lutte pour son maintien dans l’élite. Un combat loin d’être gagné d’avance, même s’il veut se servir de ce qu’il perçoit comme une injustice pour en sortir plus fort. « Accusé et stigmatisé dans l’ensemble de ses composantes, le Sporting est aujourd’hui en danger à tous les niveaux, tant sur le terrain qu’en coulisses. Comme cela a été à chaque fois le cas dans notre histoire et ainsi qu’aimaient à le rappeler nos anciens « quand’u cane hè malatu, anc’a volpe li piscia à dossu ». Loin d’être abattu, le Sporting a toujours su surmonter les épreuves et les injustices. C’est pourquoi le club appelle aujourd’hui l’ensemble du public à la mobilisation générale et au soutien inconditionnel des joueurs mais aussi, à tous les niveaux du club, à une vigilance de tous les instants car nous savons par avance que rien ne nous sera épargné cette saison. » Le message est clair avant la réception de Rennes samedi en Ligue 1 : l’union sacrée est décrétée

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Ciccolini dans le staff

Retour au bercail pour François Ciccolini. Ancien joueur de Bastia et entraîneur du Sporting, l’ex-attaquant de 52 ans deviendra la semaine prochaine entraîneur adjoint de Ghislain Printant, selon les informations de France Bleu. Le natif de Cozzano présente l’avantage d’être titulaire du DEPF (Diplôme d’Entraîneur Professionnel de Footbal), un profil que les dirigeants corses recherchaient depuis le départ de Claude Makelele en novembre dernier. Ciccolini est libre après avoir résilié lundi son contrat avec la JS Kabylie, où il était arrivé en en octobre. Le Sporting Club de Bastia occupe actuellement la 19eme place.

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Mokulu sur le départ ?

Actuellement prêté par Lokeren, Benjamin Mokulu (25 ans), l’attaquant belgo-congolais de Bastia, pourrait bouger lors du Mercato d’hiver. Apparu à quatre reprises cette saison en Ligue 1, l’ancien joueur de Malines pourrait prendre la direction de la Serie B. Et plus précisément de l’AS Avellino 1912.

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L'émotion de Palmieri

« C’est beau, c’est le football, savourait Julian Palmieri, les yeux très humides au micro de Canal Plus après la victoire historique de Bastia face au PSG samedi (4-2 et doublé de l’arrière gauche bastiais pour le compte de la 20eme journée de L1). C’est mon premier doublé en Ligue 1. Ça n’a pas toujours été facile. C’est bien pour le club, parce qu’on s’est battu et qu’on n’était pas à notre place. Je suis content pour moi, pour mes deux buts, parce que le Sporting n’a rien à faire à cette place. C’est beau, c’est magnifique. Je veux profiter un peu et je vais voir ma femme et mon fils, car c’est aussi pour eux, et pour mes parents aussi.

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Premier doublé pour Palmieri

Julian Palmieri (27 ans) a bien choisi moment. Décisif samedi contre le Paris Saint-Germain (4-2, 20eme journée de Ligue 1), le latéral (ou milieu de terrain) gauche de Bastia a tout simplement inscrit son premier doublé parmi l’élite. D’abord sur une reprise de volée magnifique du pied droit (le mauvais…) puis à la réception d’un centre d’Abdoulaye Keita. Contre les champions de France, Ghislain Printant, l’entraîneur du Sporting, a eu le nez creux en l’alignant un cran plus haut qu’à l’accoutumée, l’ancien Istréen terminant même la rencontre en pointe. Avant cette rencontre, le natif de Lyon n’avait inscrit qu’un seul but en 81 rencontres de L1.
« Ça fait plaisir de se faire chambrer pour ça, a-t-il expliqué sur RMC. Si mes coéquipiers continuent de me chambrer, ça voudrait dire que je marque des buts. A 2-0, le PSG s’est relâché, ils nous ont vus dans le trou. On est des hommes, on a une fierté. On a de gens dans les tribunes qui nous aiment et on n’a pas envie de passer pour des pitres. Nous nous sommes rebellés et le penalty nous a relancés. A la mi-temps, Ghislain nous a remontés et on est reparti à la guerre. A 2-0, ils se sont dits qu’ils allaient gagner comme aux boules. On s’est dit qu’il fallait éviter d’en prendre trois ou quatre. Ils ont eu un moment de relâchement et de suffisance. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’ils nous aient manqué de respect. Mais on a su profiter de leur nonchalance. »

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Danic pour un an et demi



Gaël Danic (33 ans) n’a pas perdu de temps. A peine son contrat à l’OL résilié, l’ancien milieu de terrain du club lyonnais a immédiatement trouvé un point de chute. Et après Grenoble, Troyes, Lorient, Guingamp, Rennes, Valenciennes et donc Lyon, c’est au SC Bastia que le natif de Vannes a posé ses valises. Danic, 261 matchs en L1 (30 buts) s'est engagé pour une saison et demie en faveur du club bastiais, où il avait passé la visite médicale médicale un peu plus tôt après être arrivé dès vendredi soir sur place. L’ancien Lyonnais, apparu uniquement une fois cette saison avec le maillot de l’OL sur le dos (11 au total en une année et demie passée dans le Rhône), s’était même déjà entraîné avec ses nouveaux coéquipiers. Plus exactement, Danic, première recrue bastiaise du Mercato, avait effectué une séance aux côtés des joueurs non retenus pour le déplacement de Bastia sur la pelouse de Lens ce samedi soir (20h00, 23eme journée de L1). A savoir Diakité, Kikabidze, Cahuzac et Brandao. Il a ensuite paraphé son nouveau contrat, comme l'a annoncé son agent, Franck Belhassen, sur Twitter.

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Amende de 35 000 euros pour la banderole anti-Qatar


Réunie jeudi, la Commission de discipline de la LFP avait convoqué les dirigeants du SC Bastia pour évoquer la banderole anti-Qatar déployée lors de la victoire du 10 janvier dernier face au PSG (4-2). Une banderole sur laquelle on pouvait lire « Le Qatar finance le PSG... et le terrorisme ». Après audition des dirigeants corses, la Commission a décidé de sanctionner le Sporting d’une amende de 35 000 €.

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Bastia reprend sa marche en avant en s'imposant face à Nice


Battu à Lorient, Bastia était attendu pour sa réaction après une série de neuf matchs sans défaite interrompue. Beaucoup d’attente de la part des supporters corses surtout face à « l’ennemi niçois » pour un derby qui s’annonçait chaud après les incidents de fin de match lors de l’aller. Les Niçois, eux, arrivaient à Furiani avec beaucoup d’interrogations suite à une série de cinq matchs sans victoire avec seulement un but inscrit au compteur. Comme promis, le match a été très chaud avec beaucoup de fautes et de contacts virils. Mais à ce petit jeu, ce sont les Niçois qui ont perdu en finissant à neuf contre onze alors que les Aiglons avaient mieux débuté le match en ouvrant le score par Carlos Eduardo.

Mais une fois encore, Bastia a su se retrousser les manches pour revenir au score puis gagner un match après avoir été mené au score. Suite à l’expulsion de Grégoire Puel en fin de première période, le match a tourné complètement à l’avantage des Corses, qui ont su gérer leur supériorité numérique pour reprendre leur marche en avant après le coup d’arrêt subi à Lorient. Les Bastiais préparent ainsi de la meilleure des manières le déplacement à Monaco alors que pour Nice, la zone rouge se rapproche. Un point noir toutefois pour l’équipe corse : le comportement de ses supporters à l’origine de deux interruptions de match. Cela pourrait couter très cher au club bastiais qui était sous le coup d’un sursis d’une pénalité d’un point au classement.


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