Racing club de Lens

Martel en veut toujours au LOSC

La rancune de Gervais Martel est tenace. Quelques mois après le refus de Lille de louer son stade Pierre-Mauroy pendant la rénovation de Bollaert en vue de l’Euro 2016, le président du RC Lens est revenu sur cet épisode vendredi. « Jusqu’à la fin de ma vie, je ne vais pas le digérer, ça c’est sûr, a indiqué le dirigeant lensois sur RMC à quelques heure du derby du Nord. Maintenant je ne suis pas un pleureur ou un gars qui revient sans arrêt sur ce qui s’est passé avant. Ce qui m’intéresse, c’est demain. Demain, c’est maintenir le club en L1 et revenir jouer à Bollaert. »

Alors que les hommes d’Antoine Kombouaré « recevront » les coéquipiers de Rio Mavuba au Stade de France dimanche à partir de 17h00 (17eme journée de L1), ils accueillent les équipes moins prestigieuses au Stade de la Licorne d’Amiens, en Picardie. Martel n’a donc toujours pas accepté ce manque de solidarité régionale : « Clairement, on n’a pas voulu de nous dans le Nord-Pas-de-Calais, c’est pour ça que je suis parti jouer à Amiens, rappelle-t-il. Mais, ça passe vite une saison. Il faut bien la continuer et la terminer, et on reviendra à Bollaert encore plus fort. » Le rendez-vous est pris malgré les difficultés financières que traversent actuellement les Sang et Or…

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Lens s'offre un beau cadeau face à Nice

Les Lensois terminent leur année sur une très belle note. Alors que la situation financière semble s’être assainie (même si Hafiz Mammadov pourrait rapidement refaire parler de lui), les Sang et Or ont montré toute leur envie de rester en L1 sur le terrain. Pourtant, c’est bien l’OGC Nice qui a réalisé la meilleure entame de match sur une pelouse du Stade de la Licorne en très mauvais état en raison d’une rencontre de National disputée la veille entre Amiens et Strasbourg. Alors que Valentin Eysseric a notamment a vu sa frappe heurter la barre lensoise, les hommes d’Antoine Kombouaré ont finalement ouvert la marque sur une frappe légèrement contrée signée Wylan Cyprien (38eme). Un but qui a encore un peu plus accéléré le rythme d’une partie très intense malgré les nombreuses approximations techniques qui peuvent s’expliquer par l’état déplorable de ce qu’il reste du gazon.
En seconde période, les Niçois ont tenté d’égaliser mais leurs attaques ont rarement mis en danger la solide arrière-garde nordiste. Après un penalty manqué (56eme), Adamo Coulibaly s’est parfaitement rattrapé avec un superbe but en solitaire (86eme). Une première période compliquée et une seconde parfaitement maîtrisée, voilà la recette gagnante pour des Sang et Or qui sortent provisoirement de la zone rouge en attendant les résultats de l’Evian TGFC et de Metz. Nice, toujours coincé dans la deuxième partie de tableau, va devoir réagir en 2015 pour ne pas connaître une fin de saison galère.

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Les Lensois en route pour l'exploit ?

Il y a quelques semaines, on ne donnait pas cher de la peau de Lens, qui était dans l’incapacité de recruter et qui n’avait aucune visibilité sur son avenir. Mais à l’issue de la phase aller, le Racing fait plus que de la figuration avec une seizième place au classement et une meilleure différence de buts que le premier relégable. Après avoir séché quelques entraînements pour marquer son mécontentement vis-à-vis de la gestion du club du président Gervais Martel, Antoine Kombouaré est parvenu à tirer la quintessence de son groupe, qui présente un mélange surprenant d’espoirs du cru (Gbamin ou encore Cavaré) et d’éléments en quête de revanche (notamment Ad.Coulibaly)

Kombouaré « fier de ses joueurs »

La route vers le maintien est encore longue et semée d’embûches. Mais les Sang et Or restent dans la course et c’est presque inespéré compte tenu de la situation et du flou qui continue d’entourer le futur de la formation nordiste. « En début de saison, on avait prévu les 20 points et je ne vous cache pas qu'on était très inquiets : perte de huit joueurs, pas de renfort, beaucoup de jeunes... Je n'aurais jamais cru avoir dix-neuf points et on les a maintenant, a expliqué Antoine Kombouaré après la victoire de la semaine passée contre Nice (2-0, 19eme journée de Ligue 1). C'est bien mais je sais que la deuxième partie de saison sera difficile. Je suis très fier de mes joueurs. Je me retrouve dans cette équipe car on ne connaît pas ses limites. Le chemin est encore très long. Tous les joueurs ont fait ce qu'il faut. Ce sont des vacances bien méritées car ils ont fourni beaucoup d'efforts sur le plan physique et mental. Malgré l'exigence demandée, ils ont toujours répondu présent. »

A la recherche d'un joueur par ligne

Après leur dernier passage devant la DNCG et le versement de 2,5 M€, qui ont permis la levée partielle de l’interdiction de recrutement (quatorze millions d’euros supplémentaires sont attendus d’ici à la fin de la saison) même si la masse salariale du club reste encadrée, les Lensois respirent un peu mieux et ont pu blinder leurs jeunes. Mais des renforts sont nécessaires pour espérer avoir une chance dans la course au maintien. Un milieu de terrain récupérateur, un défenseur central et un attaquant pourraient ainsi débarquer. L’envie et les promesses ne font pas tout, les partenaires de Jérôme Le Moigne ont besoin d’aide à tous les niveaux. Mais pour cela, il faudra encore patienter quelques jours afin de connaître l’identité du réel actionnaire majoritaire (Hafiz Mammadov assure ne pas avoir accepté la vente de ses parts). Un énième contretemps dans une mission déjà mal embarquée. Mais les Lensois ont appris à faire front dans l’adversité. Jusqu’à quand ?

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Baal a la cote

Dans le viseur de certaines formations françaises, dont Nantes, Ludovic Baal, le latéral (ou milieu de terrain) gauche de Lens, a aussi tapé dans l’œil de certains recruteurs étrangers. Selon nos informations, l’ancien Manceau (28 ans) – qui est sous contrat jusqu’en juin 2015 avec les Sang et Or – est notamment surveillé par Sunderland.

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Audition reportée devant la DNCG

Selon RMC, la DCNG a accepté la demande du président Gervais Martel de reporter à une date ultérieure l’audition du RC Lens. Cette dernière était initialement prévue le lundi 12 janvier. « La DNCG veut que l’on puisse donner la confirmation des sommes qui sont apportées pour assurer la pérennité du club jusqu’à la fin de l’année, a expliqué ce jeudi Gervais Martel dans des propos relayés sur le site officiel des Sang et Or. Elle veut, comme nous, avoir une visibilité sur l’actionnariat du RC Lens. C’est normal. C’est donc pour cela qu’après le match de samedi à Guingamp, je me rendrai à Bakou. »
« Il manque un peu d’argent pour finir la saison »
Avant d’ajouter. « Concernant le changement de propriétaire, il n’y a rien d’acquis, rien n’est définitif, poursuit le président nordiste. Ce qui est important, c’est la pérennité du club. Et c’est ce que je vais chercher à Bakou. Ce sera peut-être avec Hafiz Mammadov, Anar Mammadov ou un autre. J’y vais surtout pour l’aspect financier. Il manque un peu d’argent pour finir la saison. Mais je n’ai pas d’inquiétude à ce niveau ! On est le 8 janvier, il y a des échéances avant le 31 et des réponses précises à donner aux questions posées par la DNCG. Nous sommes aussi dans l’attente. Maintenant, il faut avancer définitivement et clore le sujet ! »

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Six joueurs aux soins


La défaite du RC Lens sur une pelouse très difficile à Amiens face à Lyon samedi (0-2) a laissé des traces. Ainsi, six joueurs n’ont pas participé à la reprise de l’entraînement de mardi à La Gaillette. « Ludovic Baal (mollet), Alharbi El Jadeyaoui (entorse de la cheville), Ahmed Kantari (cuisse), Loïck Landre (mollet) et Lalaina Nomenjanahary (entorse de la cheville) étaient aux soins . Quant à Dème Ndiaye (pubis), il s’est entraîné avec le préparateur physique », précise le site officiel des Sang et Or. Le prochain match des Lensois est un déplacement à Reims, dimanche (17h00, 22eme journée de L1).

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Touzghar va rester



Yoann Touzghar ne quittera pas Lens. C’est ce qu’affirme le club nordiste dans un communiqué mardi. « Yoann Touzghar et le RC Lens ont décidé de poursuivre une aventure commune débutée il y a deux ans et demi, explique le club présidé par Gervais Martel. Si des problèmes de communication ont conduit à un quiproquo lié notamment à la présélection du joueur pour la CAN, une réunion décisive, dimanche matin, a permis de clarifier la situation. » En conflit avec Antoine Kombouaré depuis plusieurs semaines, l’attaquant franco-tunisien de 28 ans avait notamment été contacté par Lorient pendant cette période de flou. Les Sang et Or ont donc tenu à mettre fin à toute rumeur de départ.
« Après s’être rendu en Tunisie pour apaiser les tensions sur une prétendue volonté de ne pas honorer sa sélection nationale, Yoann a tenu à réaffirmer clairement son attachement aux valeurs, au maillot, aux supporters et à l’institution RC Lens, poursuit le communiqué. Si pendant cette période troublée, des clubs ont tenté de s’engouffrer dans la brèche pour attirer le joueur avec des propositions, l’objectif de Yoann a toujours été clair et aujourd’hui réaffirmé : participer activement au maintien en Ligue 1 du Racing Club de Lens.

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Kombouaré peste contre l'arbitrage… et la pelouse

Lens n’a pas pu faire mieux que match nul face à Bastia ce samedi. Sur le seul sujet du résultat, Antoine Kombouaré a affirmé être satisfait. « Je suis très content du nul car on aurait pu perdre le match, a assuré l’entraîneur lensois en conférence de presse. C'était le pire des scénarios, car quand vous êtes menés face à une équipe qui défend, ce n'est pas facile. » Bastia, en manque de résultats malgré une série de résultats positifs, était venu à Amiens pour ne pas perdre des points précieux dans la course au maintien. Mais l’ancien entraîneur du PSG est vite passé de la satisfaction à la colère. Antoine Kombouaré n’a pas digéré d’avoir été expulsé par l’arbitre de la rencontre et l’a fait savoir.

« Mon exclusion ? On n'a plus le droit de rien dire aux arbitres et puis le quatrième arbitre c'est un rapporteur, s’est emporté l’entraîneur lensois. Il faut qu'ils dégonflent un peu le melon. Bien sûr que de temps en temps on vit le match, mais moi je sais ce que j'ai dit. Le principal est que mon équipe retrouve le chemin de la victoire, et si mon exclusion a provoqué une révolte chez mes joueurs alors pourquoi pas. » Et cette révolte s’est matérialisée par l’égalisation d’Ahmed Kantari sur penalty. Le défenseur du RCL a inscrit son deuxième but en L1, buts qui ont tous deux été marqués du point de penalty. Son but est aussi le premier d’un défenseur lensois depuis mai 2011 et un certain Raphaël Varane.

Après les arbitres, c’est la pelouse du Stade de la Licorne, que le RCL utilise le temps que les travaux de rénovation du Stade Bollaert-Delelis soient terminés, qui en a pris pour son grade, tout comme l’attitude de ses joueurs face au but. « Le terrain est catastrophique et à ce niveau-là, ça vous use physiquement et mentalement, a rappelé Antoine Kombouaré. J'ai l'impression d'être chez moi en Nouvelle-Calédonie en train de jouer au ballon sur la plage. Il faut qu'on soit plus tueur devant le but, c'est ce qu'il nous manque. » Et il leur faudra bien ça pour signer une quatrième victoire en vingt matchs de L1 lors de la prochaine journée à Saint-Etienne.

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Les supporters au bord de la crise de nerfs


Il ne manquait plus que cela. Exemplaires depuis le début de la saison dans un contexte pourtant des plus inquiétants, les supporters lensois ont perdu leur calme samedi soir à Caen. Une crise de nerfs intervenue cinq minutes après le quatrième but caennais, signé Emiliano Sala. Symbole d’une soirée une nouvelle fois catastrophique pour le RC Lens, balayé sur la pelouse du stade d’Ornano dans un match capital pour le maintien face à un concurrent direct. A 4-1, les nombreux fidèles des Sang et Or ayant fait le déplacement en Normandie ont estimé que le moment était venu de se faire entendre. Malheureusement pas de jolie façon. Excédés, dépités par cette nouvelle désillusion qui se profilait inévitablement, les supporters lensois se sont mis à jeter des projectiles en tout genre sur la pelouse, menaçant d’envahir la pelouse caennaise avant que les forces de l’ordre n’interviennent. Mais la présence d’un large cordon de CRS n’a pas freiné le kop lensois, dont quelques membres paraissaient tout particulièrement très remontés et prêts à en découdre.

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Martel regrette l'amalgame des supporters


Gervais Martel a réagi dans la Voix du Nord aux incidents provoqués samedi soir à Caen par les supporters lensois. Le président du club nordiste n’est pas étonné de la colère de ces derniers. En revanche, il regrette que les Lensois mélangent un peu tout. « Les supporteurs font un amalgame Mammadov-Martel, puisque c’est moi qui l’ai fait venir et que, depuis, il a disparu des radars. Mais un actionnaire qui a 99,99 % du club, qui met 24 millions d’euros tant bien que mal et qui, d’un coup est aux abonnés absents… » Le président lensois assure qu’il a toujours été de bonne foi et qu’il est prêt à tout pour remettre le club sur les bons rails. Y compris à démissionner, s’il était certain que cela solutionnerait tous les soucis actuels des Sang et Or.

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Une plainte déposée contre des supporters

A l’origine de l’interruption de la rencontre entre Caen et Lens samedi au stade Michel-d’Ornano (4-1), certains supporters des Sang et Or se sont également fait remarquer négativement sur les routes de Normandie. La Voix des Sports rapporte ainsi que deux bus transportant des fans du club nordiste se sont arrêtés sur une station-service de Bolleville, près du Havre, où ces derniers ont mis en danger leur sécurité et celles des autres.

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Le propriétaire du Standard Liège intéressé par le rachat ?


A la peine sur le plan sportif et financier, Lens ne s’est toujours pas de quoi son avenir sera fait. Et si Gervais Martel n’en veut pas à ses joueurs qui « font le maximum », le président du club nordiste a une nouvelle fois appelé Hafiz Mamadov de passer de la parole aux actes, c'est-à-dire d’accepter de vendre le club. « S’il n’a pas de solutions, il ne va pas nous emmener tous au cimetière. Il a été le sauveur du club mais on ne peut pas vivre sur le passé, a expliqué Gervais Martel dans les colonnes de L’Equipe lundi. Je ne vois pas son intérêt de s’accrocher. Il a tout perdu de toute façon. Si le club est cédé, ce sera pour un euro symbolique. Il doit comprendre qu’on est au bord du précipice et qu’on doit s’en sortir. »
Pour les y aider, les Sang et Or pourront peut-être compter sur l’homme d’affaire Roland Duchâtelet. Déjà propriétaire du Standard Liège et de Charlton, le Belge est intéressé par le rachat du RC Lens selon L’Equipe, même si Gervais Martel assure qu’aucun contact sur ce sujet n’a encore eu lieu. « Il y a eu un contact (cet hiver), mais c’était pour un joueur, ça ne s’était pas fait, a raconté le patron du club nordiste. De toute façon, ce n’est pas dans ce domaine-là qu’on va s’orienter. Mais c’est vrai, on est sondés par des gens intéressés.

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