Olympique Lyonnais

Lucie Pingeon (OL) : "J'ai toujours aimé le football"

Publié le 20 novembre 2014 | Portraits
Par Benjamin Roux pour Foot d'Elles



Interview "Portrait" avec la jeune milieu de terrain lyonnaise Lucie Pingeon. Ses débuts dans le football, le championnat U19, le monde professionnel, son avenir... Entretien.

MAKING-OF

Nous avions donné rendez-vous à Lucie Pingeon jeudi 13 novembre en milieu de matinée, pour réaliser notre reportage. Pour l'occasion, l'attaché de presse du club nous avait réservé une salle dans le bâtiment presse de Tola Vologe (centre d'entraînement et de formation de l'Olympique Lyonnais), lieu où sont régulièrement organisés les entretiens avec les joueurs et joueuses de l'OL. C'est à 10h30 que nous retrouvons une Lucie Pingeon souriante, prête à répondre à toutes nos questions. Elle n'en éludera d'ailleurs aucune lors de l'interview. Une jeune joueuse décontractée, et que l'on sent plutôt à l'aise dans l'exercice. Pendant près de quarante minutes, la milieu de terrain lyonnaise nous parlera de sa formation, de la saison actuelle ainsi que de ses objectifs, avant de se prêter au jeu de l'interview décalée. Aura ensuite lieu une séance photos durant laquelle la joueuse de la génération 96 posera devant les pelouses du complexe d'entraînement, où l'on croisera notamment Yoann Gourcuff et Clément Grenier, en pleine phase de reprise chez les garçons. Portrait.

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SES DEBUTS DANS LE FOOTBALL

Comment avez-vous débuté dans le monde du football ?

Lucie Pingeon : "J'ai commencé dès l'âge de six ans, dans un club de garçons à côté de chez moi, à l'AS Montchat. J'ai toujours aimé le football ; il représente ma passion depuis que je suis toute petite. Lorsque j'étais au collège, j'avais apprécié le fait de pouvoir jouer avec les autres lors des pauses ; c'est quelque chose qui détend. Par la suite, l'année de mes treize ans, j'ai dû intégrer une équipe féminine. J'ai été repérée par l'Olympique Lyonnais à l'occasion d'un tournoi. On m'a alors proposé de réaliser des tests de façon à savoir si je pourrais rejoindre le club. J'ai ensuite été contactée et les dirigeants ont rendu une décision positive".

L'AS Montchat vous a donc servi de "tremplin" pour intégrer l'Olympique Lyonnais...

"En effet, j'ai beaucoup appris lors de ma formation à Montchat. C'est un bon club, qui met en avant sa section féminine et se veut exigeant en termes de résultats. Je tiens d'ailleurs à remercier tous les dirigeants et coaches que j'ai pu côtoyer là-bas, qui m'ont tous permis d'en arriver là aujourd'hui".

Intégrer l'OL, était-ce finalement votre objectif principal

"Tout s'est fait naturellement, pour tout vous dire. Je ne voulais pas partir loin de chez moi ; par ailleurs je savais que le club de Lyon tendait à faire évoluer sa section féminine. Le projet proposé par le club étant en parfaite adéquation avec ce que je voulais, tout s'est déroulé pour le mieux de ce point de vue-là".



"Mes parents ont accepté tout ce que je voulais faire. Si j'avais souhaité partir, ils m'en auraient donné la possibilité. Être à la maison et pas trop loin de chez soi procure, à coup sûr, un avantage certain. Ils ont toujours été là pour moi, lorsque j'avais besoin d'eux. Mes parents me suivent depuis mes débuts dans le football ; c'est très plaisant de se sentir soutenue dans ce que l'on entreprend".

Si l'on comprend bien, le football a toujours représenté votre passion ?

"J'ai toujours aimé le foot. Le sport, dans sa globalité, m'a toujours attiré, mais c'est véritablement le football qui est très vite devenu une passion. Dès mes premiers pas dans ce domaine, c'est-à-dire vers l'âge de dix ans, je me suis dis que je voulais réellement pratiquer le football à haut niveau".

LA SAISON DERNIERE

La saison dernière, vous avez majoritairement joué avec l'équipe U19. Que pensez-vous de ce championnat jeune ?

"Ce fut une très bonne saison de notre part. Il est vrai que le championnat est moins relevé qu'en D1, il y a quand même une différence de niveau ; mais ça reste cependant une compétition intéressante dans laquelle nous avons eu l'occasion de disputer des matches face à Saint-Etienne, Paris, Juvisy, ou encore Montpellier. Certaines formations se disputent donc le haut de tableau et de nombreux matches permettent de se tester face aux meilleures. Nous avons été auteures d'une saison "clé", dans le sens où les performances réalisées ont été vraiment très satisfaisantes. Nous n'avons concédé aucune défaite sur l'ensemble de l'exercice 2013-2014. On avait un groupe soudé au sein duquel l'ambiance était bonne. Remporter le titre en fin de saison, c'était un peu le "clou" du spectacle, c'était magique !".

Vous aviez d'ailleurs inscrit un certain nombre de buts !

"C'est vrai, je marquais beaucoup, cela me mettait dans de bonnes dispositions pour aborder les échéances suivantes, donc c'était très positif. Cependant, j'ai été blessée à la hanche pendant une bonne partie de l'année, ce qui ne m'a pas permis de m'exprimer pleinement sur le terrain. Dès la reprise, je n'avais, tout comme mes coéquipières, qu'un seul objectif en tête : remporter le championnat. C'est notamment grâce à une très grande motivation que nous sommes parvenues à être les meilleures sur l'ensemble de la saison".

Vous qui connaissez la D1 cette année, quelles différences principales y a-t-il entre l'élite et le championnat U19 ?

"Ce sont deux mondes totalement différents. En D1, il y a plus d'intensité, de contacts, etc. On change de dimension ! Au tout début, à l'heure de me retrouver dans l'élite, cela n'a pas été facile. Les entraînements sont plus conséquents, et l'on doit toujours être à 300 % dans le jeu si l'on ne veut pas se faire déborder. Jamais une joueuse n'est en dessous, tout le monde joue le coup à fond pour gagner sa place. Il faut avant tout prendre le rythme".



LA SAISON 2014-2015

Comment vous êtes-vous intégrée au monde professionnel ?

"Tout d'abord, je pense que le point positif réside dans le fait que nous sommes montées à trois jeunes (Noémie Carage, Cindy Perrault, et Lucie Pingeon, donc). Sans forcément rester ensemble tout le temps, c'est important pour nous de nous sentir soutenues. Je pense pouvoir dire que nous nous sommes toutes bien intégrées. Certes, il y a un quelques différences, car notre effectif compte notamment un certain nombre de joueuses internationales. Cependant, nous représentons une seule et même équipe, et nous sommes toutes tournées vers un objectif commun. Vous savez, lorsque l'on se sent soutenue, l'on a véritablement l'envie de bien faire et de démontrer ses capacités".

Quel regard portez-vous sur le début de saison de votre équipe en championnat ?

"Nous sommes auteures d'un très bon début d'exercice. Nous essayons de nous adapter à la philosophie de jeu de notre nouvel entraîneur (Gérard Prêcheur, ndlr). Gérard insiste beaucoup sur le travail et sur le jeu en possession. Il n'aime pas lorsqu'on parle de "beau jeu", c'est un terme à bannir, nous a-t-il signifié en début de saison ! (Rires) Plus sérieusement, tout le monde est à l'écoute, nous avançons ensemble et cela fonctionne très bien pour l'instant car nous ne comptons pour l'instant aucune défaite en championnat. J'espère que cela va continuer".

Avez-vous une rencontre de référence ?

"Il y a eu de très nombreux matches aboutis depuis nos débuts... Cependant, si je ne devais en citer qu'un, je choisirais l'opposition face au Paris Saint-Germain en D1. Même si je ne suis pas rentrée, j'ai pu observer une très belle prestation de la part de mes coéquipières et ce, dans de nombreux domaines de jeu. Pour moi, tout était là, que ce soit la technique, la puissance, la possession ... Nous n'avons pas laissé de chance au PSG".



SES OBJECTIFS ET AMBITIONS

Personnellement, quels objectifs vous êtes-vous fixés pour la saison 2014-2015 ?

"Ma principale ambition était, depuis l'année dernière, d'intégrer le groupe professionnel de façon à pouvoir travailler. Ensuite, ce n'est pas que du bonus, mais presque. Je donnerais tout pour gravir les échelons les uns après les autres, sans trop de me poser de questions. En évoluant aux côtés de joueuses qui possèdent autant de talent, nous ne pouvons que progresser. Le monde professionnel nous permet d'avoir accès à un encadrement et à un certain nombre de conseils que l'on ne retrouvera pas forcément avec les U19".

Un certain nombre de vos jeunes coéquipières ont signé des contrats fédéraux récemment. Si l'OL vous en proposait un à votre tour, vous diriez "oui" tout de suite ?

"Cela pourrait être intéressant. L'Olympique Lyonnais est un très bon club, formateur qui plus est. Par ailleurs, je n'ai pas trop envie de partir loin de chez moi à l'heure actuelle, je me sens bien là où je suis. Si l'on me proposait quelque chose, je ne dirais pas non".

L'ENTRETIEN DECALE

Vos passions en dehors du football ?

"Sortir avec mes ami(e)s, et pratiquer d'autres sports, car c'est un domaine que j'apprécie énormément. Si l'on me propose un basket, je dirai oui tout de suite !"

La personne que vous admirez le plus dans le monde du sport ?

"Andres Iniesta, joueur au FC Barcelone, car c'est pour moi le meilleur milieu de terrain du monde. D'une part, j'adore l'Espagne, qui est un très beau pays. D'autre part, je suis de près les performances du club catalan, c'est mon équipe favorite".

La footballeuse qui vous inspire en D1 féminine ?

"Camille Abily, car c'est un exemple sur le terrain comme en dehors".

Votre plat favori ?

"Les frites !"

La voiture qui vous fait rêver ?

"C'est peut être un peu prétentieux, mais j'aimerais beaucoup avoir une Aston Martin".



Crédits photos : Maya Mans / Alex Ortéga / NetCarShow.

Thomis absente plusieurs semaines

Publié le 28 novembre 2014 à 10:11 par OT

présenté par GDF Suez



L'attaquante de l'OL et de l'équipe de France Elodie Thomis est rentrée blessée de sélection. L'entorse de la cheville contractée lors de l'amical face à la Nouvelle-Zélande, samedi 22 octobre, s'est révélée plus importante que prévu. L'examen de contrôle effectué avec le médecin de l'OL féminin Yann Fournier, ce jeudi, a révélé une entorse de la syndesmo Actuellement plâtrée, Elodie Thomis manquera les prochaines semaines de compétiton.

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Nouvelle série à Arras

Publié le 29 novembre 2014 à 18:20 par OT

présenté par GDF Suez



Retour de trêve internationale pour l'OL féminin, en déplacement à Arras, dimanche (10h30), pour le compte de la 11ème journée de D1...


Les joueuses de Gérard Prêcheur retrouvent le D1 féminine, après avoir été réquisitionnées par leurs sélections respectives, pour la plupart d'entre elles. Dimanche après-midi, l'OL se déplace sur le terrain d'Arras, premier relégable, avec seulement une victoire au compteur et déjà 31 buts encaissés. La saison dernière, les Lyonnaises s'étaient d'ailleurs imposées 11-2 dans le Pas-de-Calais.

L'OL féminin débute à Arras une série de trois matches en une semaine, avec à suivre le derby à Saint-Etienne en match en retard, mercredi après-midi, puis la réception de Metz le week-end prochain. Une série que ne disputera pas Elodie Thomis, indisponible plusieurs semaines après avoir ramené une entorse de la syndesmose de sélection.Elise Bussaglia, convalescente, n'est pas du déplacement à Arras. La jeune Maëlle Garbino fait son apparition dans le groupe.

Groupe OL féminin :
Gardiennes : Bouhaddi, Gerard
Défenseures : Renard, Kumagai, Petit, Carage
Milieux : Henry, Necib, Traore, Dickenmann, Majri, Pingeon
Attaquantes : Schelin, Hegerberg, Le Sommer, Garbino

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Confirmer à Montpellier

Publié le 13 décembre 2014 à 16:45 par OT

présenté par GDF Suez



L'OL féminin se déplace à Montpellier, dimanche (14h30), à l'occasion de la 13ème journée de D1 féminine.


Leader du championnat avec 12 victoires en autant de rencontres, et meilleure attaque avec déjà 79 buts inscrits, soit près du double de son premier poursuivant, le PSG, l'OL féminin réalise pour l'instant un parcours parfait en D1 féminine. Pour s'assurer de passer les fêtes au chaud, les Lyonnaises doivent encore s'imposer face à deux adversaires, Montpellier ce week-end puis Juvisy samedi prochain.

De son côté, Montpellier n'a déjà plus grand chose à espérer de ce championnat. Avec deux défaites et quatre matches nuls, le club de l'Hérault est trop éloigné des deux premières places qualificatives pour la Ligue des Champions. Une performance face à l'OL permettrait simplement de redonner confiance à un groupe en manque de réussite.

Lors du match aller, les Lyonnaises s'étaient imposées 4-0 à Gerland, grâce à des buts d'Hegerberg, Bussaglia, Abily et Le Sommer. L'attaque de l'OL est en pleine bourre en ce moment, avec une moyenne de huit buts inscrits par match sur les quatre dernières rencontres. Et un trio d'attaquantes qui brillent : Hegerberg (19 buts), Schelin (17 buts), Le Sommer (16 buts).


Groupe OL féminin :
Gardiennes : Bouhaddi, Gerard
Défenseures : Renard, Kumagai, Petit
Milieux : Henry, Necib, Bussaglia, Traore, Abily, Dickenmann, Majri, Pingeon
Attaquantes : Schelin, Hegerberg, Le Sommer

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Bien finir face à Juvisy

Publié le 19 décembre 2014 à 19:00 par OT

présenté par GDF Suez



L’OL féminin reçoit Juvisy, samedi (17h00), à Gerland, pour le compte de la 14ème journée de D1 féminine.

Rien ne semble pouvoir arrêter les Lyonnaises, en championnat, cette saison. Le week-end dernier, à Montpellier, les joueuses de Gérard Prêcheur ont engrangé une 13ème victoire de rang (5-1), confirmant leur suprématie dans les confrontations directes. À l’aller, l’OL l’avait déjà emporté 4-0 face à Montpellier. Le leader du championnat s’était aussi montré impérial face à ses autres concurrents pour le titre, Juvisy (4-1) et le PSG (2-1). Une équipe lyonnaise au sein de laquelle les attaquantes ne cessent de flamber. 19 buts inscrits pour Hegerberg et Schelin, 18 pour Le Sommer.

De son côté, Juvisy s’est incliné face à l’OL, donc, mais aussi face au PSG (2-0). Un petit espoir d’accrocher la deuxième place qualificative pour la Ligue des Champions subsiste tout de même. Les coéquipières de Sandrine Bretigny restent sur une belle série de 7 victoires consécutives, et abordent ce déplacement à Lyon avec de la confiance.

Une nouvelle victoire de l’OL contre le club de l’Essone, samedi, assurerait la première place de la D1 féminine aux Lyonnaises avant la trêve hivernale. Une journée de championnat importante, durant laquelle le PSG accueille Montpellier.

Groupe OL féminin :
Gardiennes : Bouhaddi, Gerard
Défenseures : Renard, Kumagai, Petit, Perisset
Milieux : Henry, Necib, Bussaglia, Abily, Dickenmann, Majri, Pingeon
Attaquantes : Schelin, Hegerberg, Le Sommer

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Lotta SCHELIN : "Cette année m'a comblée" (par FIFA)

A 30 ans, la Lyonnaise Lotta Schelin a vécu une situation qui avait des airs de déjà-vu il y a un mois. Sur scène, l'attaquante de l'Olympique Lyonnais est tout sourire. Elle vient d'être nommée meilleure footballeuse suédoise de l'année pour la cinquième fois. À ses côtés, Zlatan Ibrahimovic s'apprête à recevoir le trophée équivalent chez les hommes.


Lotta Schelin espère une belle année 2015 avec la Suède et Lyon (photo FIFA)


Lotta, l'année a une nouvelle fois été riche pour vous, avec la qualification pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, un nouveau titre de meilleure footballeuse suédoise ainsi que deux records de buts inscrits, d'abord en sélection, puis en club. Êtes-vous de votre année 2014 ?
Cette année m'a comblée, avec beaucoup de réussite, pas mal de buts et ces records en guise de cerise sur le gâteau. Quand on commence dans le football, on ne pense évidemment pas à battre des records, mais quand ils arrivent, ils font très plaisir. Avec l'âge, et quand vous avez passé pas mal d'années au plus haut niveau, les records viennent vous rappeler que vous avez fait les choses correctement tout au long de votre carrière. Donc oui, je suis fière de cela.

Cela fait six ans que vous êtes à Lyon. Vous avez gagné deux Ligues des champions de l'UEFA et six titres nationaux. A la base, considérez-vous avoir pris un risque en optant pour le championnat de France ?
Quand j'ai choisi de rejoindre la France, beaucoup en Suède se sont demandé : "mais qu'est-ce qu'elle fait ?", sachant que le championnat suédois était très compétitif et que peu pouvaient évaluer le niveau réel du championnat de France à cette époque. Mais j'avais besoin d'un nouveau défi, et j'ai senti un réel désir à l'Olympique lyonnais de faire quelque chose de spécial autour de leur équipe féminine. J'ai apprécié, j'ai choisi de m'inscrire dans ce projet, et je ne le regrette absolument pas. Le dirigeants avaient pour objectif de remporter la Ligue des champions, ce que je trouvais très ambitieux : nous l'avons remportée deux fois. A la base c'était donc un risque, mais un risque que je suis très heureuse d'avoir pris.

Le Paris Saint-Germain conteste de plus en plus la suprématie lyonnaise. Est-ce source de motivation ?
Le PSG nous met au défi depuis quelques temps maintenant, et je pense que c'est très bien pour le football féminin français et européen. Paris a même désormais un budget plus important que le nôtre, mais être en compétition avec un club ambitieux ne peut être que positif. A nos yeux, le plus important, c'est que l'on réussisse à relever ce défi et que nous soyons parvenues à rester devant, au moins jusqu'à maintenant.

N'avez-vous jamais été tentée par une aventure en Allemagne ou aux Etats-Unis ?
A chaque fois que se pose la question d'une prolongation de mon contrat à Lyon, je me demande si le moment n'est pas venu de partir. Mais j'ai toujours été heureuse à Lyon, le club est très bien structuré, et j'ai le sentiment qu'il y a cette stabilité que je ne trouverai peut-être pas aux Etats-Unis par exemple. L'idée de revenir en Suède me trotte également dans la tête, et même si je ne peux jurer de rien, je pense que c'est ce qui se produira un jour. Je suis convaincue que si je devais quitter la France, la Suède serait mon premier choix parmi les destinations possibles. Si je suis très heureuse ici, mon pays me manque beaucoup.

En sélection, vous avez battu le record d'Hanna Ljungberg. A-t-elle été une source d'inspiration pour vous quand vous étiez plus jeune ?
Oh, bien sûr. Quand j'ai été appelée pour la première fois en équipe nationale, il y avait deux attaquantes fantastiques, Hanna et Victoria Svensson. J'ai vécu un processus d'apprentissage absolument merveilleux avec ces joueuses. Elles m'ont beaucoup appris et j'adorais les regarder jouer.

Maintenant, vous êtes vous-même une source d'inspiration pour les jeunes. Ce rôle vous convient-il ?
Oui, complètement. D'ailleurs, cela me fascine toujours de voir de quelle manière notre rôle change avec l'âge. Au fil des années, les responsabilités augmentent. Mais je dois dire que j'ai eu du mal à accepter ces responsabilités, car je ne me suis jamais considérée comme une joueuse cadre. Dans ma tête, j'ai toujours été jeune (rires).Même si lorsque j'ai fêté mes 30 ans, un peu plus tôt cette année, ça m'a fait bizarre. C'est là que j'ai réalisé que je ne faisais plus partie des jeunes. D'un côté, ce n'est qu'un nombre, mais de l'autre, ce "3" au début de votre âge vous dit qu'il ne vous reste plus beaucoup d'années au plus haut niveau. Ce n'est pas quelque chose de négatif. Vous réalisez simplement que vous faites désormais partie des joueuses les plus expérimentées de l'équipe. C'est positif. Et puis, il me reste quand même quelques belles années devant, en sachant que tout le temps qui me reste au plus haut niveau ne sera que du plaisir, car je n'ai plus rien à prouver à personne. Je suis toujours motivée pour progresser, mais j'ai déjà réussi une carrière dont je peux être fière.

Lors de la Coupe du Monde au Canada, la Suède a été versée dans le groupe des États-Unis, du Nigeria et de l'Australie. Pouvait-on imaginer un tirage plus difficile ?
C'est vrai, mais en même temps, nous sommes un peu habituées à ce qu'on appelle les "groupes de la mort". En fait, je ne me souviens pas d'une Coupe du Monde où nous ne sommes pas tombées dans le groupe qui était considéré comme le plus difficile. Mais cette fois, étant donné qu'il y a plus d'équipes engagées, on se dit qu'on n'a effectivement pas eu de chance. Ce n'est pas le tirage dont nous rêvions, mais d'un autre côté, ça nous motive. Si nous réussissons à passer ce groupe, nous deviendrons automatiquement des candidates au titre. C'est l'aspect positif. Et puis, ça peut être une bonne chose de commencer la compétition contre les meilleures équipes, à condition évidemment d'être à la hauteur dès le début.

Votre sélectionneuse, Pia Sundhage, a reconnu qu'il était assez difficile de mettre en place un nouveau style basé sur la possession de balle afin de pouvoir se créer beaucoup d'occasions. Cette transition a-t-elle été effectuée ?
Oui. La question est maintenant de savoir si nous serons à notre meilleur niveau au coup d'envoi de la Coupe du Monde. Je suis persuadée que nous le serons, physiquement, mentalement et tactiquement. Concernant notre style, nous avons beaucoup travaillé dessus durant les qualifications. Ça a pris du temps, mais c'est normal. Quand vous essayez quelque chose de nouveau - dans notre cas, il s'agit d'avoir la plus grande possession de balle possible -, vous avez tendance à oublier les fondamentaux, ce que vous avez su toujours faire. Il n'y a aucun doute là-dessus. Cela nous a pris du temps pour trouver l'équilibre entre ce nouveau style basé sur la possession et l'aptitude à déclencher des contre-attaques rapides et dangereuses, comme nous savons le faire depuis longtemps. Nous maîtrisons de mieux en mieux cet équilibre et j'espère que nous le ferons à la perfection dès le coup d'envoi de la Coupe du Monde.

La dernière fois, vous avez gagné la médaille de bronze. Pensez-vous pouvoir décrocher une nouvelle médaille, peut-être d'une autre couleur ?
C'est notre objectif. Mais en même temps, nous sommes humbles et conscientes que pas mal d'autres équipes ont le même objectif que nous. Tout ce que nous pouvons faire, c'est de nous préparer au mieux pour atteindre cet objectif. Comme toujours, il nous faudra un peu de chance si nous voulons aller au bout. On ne peut pas gagner une compétition sans ça. Mais le sentiment général est que nous avons les moyens de réussir quelque chose au Canada.

FIFA.COM

Vendredi 26 Décembre 2014
Sebastien Duret

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C'est reparti pour un tour !

Publié le 03 janvier 2015 à 13:04 par OT

présenté par GDF Suez



L'OL féminin attaque l'année 2015 par un déplacement à Saint-Maur (D2), en 1/32 de finale de la Coupe de France, dimanche (14h30).


Les Lyonnaises ont quitté l'année 2014 avec un joli succès face à Juvisy (4-0), en D1 féminine. Elle attaquent l'année 2015 par un déplacement à Saint-Maur, en 1/32 de finale de la Coupe de France. Dimanche, à 14h30, les joueuses de Gérard Prêcheur défieront une équipe qui, comme l'OL féminin, est invaincue dans son championnat. Leader de son groupe de D2 avec 11 victoires en autant de rencontres, Saint-Maur, l'un des clubs historiques du football féminin français, va se frotter à ce qui se fait de mieux dans l'élite.

Côté lyonnais, après une bonne semaine de reprise, l'objectif sera évidemment de passer ce premier tour avec la manière, de relancer la machine, les automatismes. Gérard Prêcheur sera privé pour ce déplacement d'Elise Bussaglia, qui se remet d'un problème à la voûte plantaire. Elodie Thomis et Mylaine Tarrieu devraient effectuer leur retour dans le groupe, à l'entraînement, la semaine prochaine.

Groupe OL féminin :
Gardiennes : Bouhaddi, Gerard
Défenseures : Renard, Kumagai, Petit, Carage
Milieux : Henry, Necib, Abily, Dickenmann, Majri, Garbino
Attaquantes : Schelin, Hegerberg, Le Sommer

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Garder le cap à Issy

Publié le 10 janvier 2015 à 16:40 par OT

présenté par GDF Suez


L'OL féminin se déplace à Issy, dimanche (14h30), pour le compte de la 15ème journée de D1 féminine.


C'est face à une équipe en grande difficulté que les Lyonnaises vont tenter de décrocher un 15ème succès consécutif, en championnat. Alors que le PSG s'est provisoirement emparé de la place de leader de la D1 féminine, après sa victoire à Juvisy (3-0), vendredi soir, les Lyonnaises n'ont pas vraiment le droit au faux pas, avant la "finale" annoncé face à Paris, le 21 février.

En face, Issy occupe la modeste 11ème place du classement, avec seulement 1 victoire et 11 buts inscrits, soit la pire attaque du championnat, et reste sur une élimination en Coupe de France face à Rouen (6-0), pensionnaire de D2. Lors du match aller, l'OL féminin s'était imposé 6-0 à la Plaine des jeux de Gerland.

Elise Bussaglia est toujours absente à cause d'un problème à la voûte plantaire, Elodie Thomis et Mylaine Tarrieu devront encore patienter pour retrouver le groupe

Groupe OL féminin :
Gardiennes : Bouhaddi, Gerard
Défenseures : Renard, Kumagai, Petit, Perisset
Milieux : Henry, Necib, Abily, Dickenmann, Majri, Pingeon
Attaquantes : Schelin, Hegerberg, Le Sommer

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Saki Kumagai prolonge à l'OL


La défenseure japonaise de l'OL féminin a prolongé son contrat d'un an, ce vendredi matin.

Saki Kumagai et l'Olympique Lyonnais se sont mis d'accord, vendredi matin, pour prolonger l'aventure d'une année. Alors que son contrat prenait fin en juin prochain, la défenseure japonaise a décidé de rester à l'OL féminin la saison prochaine.

Âgée de 24 ans, Saki Kumagai a disputé 50 matches, inscrit 9 buts, remporté deux fois la D1 féminine et la Coupe de France sous le maillot lyonnais, depuis son arrivée à l'été 2013. Elle a également remporté le Mondial 2011 et décroché une médaille d'argent aux JO de Londres en 2012 avec le Japon.

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La Coupe avant Paris

Publié le 13 février 2015 à 16:40 par OT

présenté par GDF Suez

L'OL féminin se déplace sur le terrain de l'AS Véore Montoison (D2), samedi (16h00), en 1/8 de finale de la Coupe de France.


À une semaine du choc de la D1 féminine à Paris, les Lyonnaises disputent leur 1/8 de finale de Coupe de France féminine sur le terrain de l'AS Véore Montoison.

Comme lors des deux premiers tours, c'est une équipe de D2 que s'apprêtent à défier les tenantes du titre. Mais contairement à Saint-Maur et Yzeure, l'AS Véore Montoison n'est pas leader de sa poule. Avec déjà 6 défaites concédées, le club de la Drôme pointe à la 9ème place du groupe C de D2.

Côté lyonnais, Gérard Prêcheur sera privé de Louisa Necib, rentrée blessée de sélection. Amandine Henry sera préservé, et on peut s'attendre à voir certaines internationales sur le banc de touche au coup d'envoi. Un match particulier pour l'entraîneur de l'OL féminin qui retrouvera le Stade Georges Pompidou de Valence, où il avait terminé sa carrière de joueur et débuté celle d'entraîneur.


Groupe OL féminin :
Gardiennes : Bouhaddi, Gerard
Défenseures : Renard, Kumagai, Petit, Carage, Perisset
Milieux : Bussaglia, Abily, Dickenmann, Majri, Garbino
Attaquantes : Schelin, Hegerberg, Le Sommer, Thomis

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